4 livres pour ne pas oublier

La vie n’est pas toujours très rigolote, et, même si chez nous, on préfère franchement rire, parfois, on pleure un peu aussi…

Bien sûr, je ne parle pas des pleurs quotidiens de l’Enfant parce qu’il s’est vu refuser un caprice, ou parce qu’il a trébuché sur une marche, ou encore, tout simplement parce qu’il est fatigué… Non, je parle du pleur de nostalgie, d’amour, parfois même de tristesse.

Alors, bien entendu, vous pouvez piocher dans les comtes d’Andersen (La Petite Fille aux Allumette, pour ne citer que celui-ci), ou encore le cultissime Au revoir Blaireau de Susan Varley, mais si vous voulez changer un peu, voici quatre ouvrages que nous apprécions tout particulièrement.

Certes, ils seraient encore mieux s’ils étaient lus, jusqu’à la fin, sans trémolo dans la voix, mais bon… on ne se refait pas!

Alors, à vos mouchoirs! Prêt.e.s? Lisez!

  • Otto – De Tomi Ungerer – édition L’école des Loisirs

Pour ne pas oublier l’Histoire…

Otto, c’est un petit ours en peluche fabriqué juste avant la seconde guerre mondiale, et qui nous raconte son histoire… De l’Allemagne aux Etats-Unis, Otto, en a vu de toutes les couleurs!

Une histoire douce amère, comme toujours chez Ungerer. Empreinte d’une magnifique naïveté sur fond d’humanité massacrée. Un must-have.

  • Migrants – De Issa Watanabe – édition La joie de Lire

Pour ne pas oublier l’actualité…

« Migrants, réfugiés, déplacés, bombardés, apeurés, violetés, affamés, exilés, rescapés, noyés, sans-papiers, apatrides, disparus… Silence. »

Voilà le seul texte de ce livre, en quatrième de couv’. Les illustrations se suffisent pour raconter la migration, dans la pénombre, de ces animaux colorés et suivis de près par la Mort…

A la fois sombre et lumineux, violent et plein d’humanité, ce livre est une véritable bombe, tout en pudeur.

  • Les ballons du souvenir – de Jessie Oliveros et Dana Wulfekotte – édition Circonflexe

Pour ne pas oublier les souvenirs qui s’enfuient…

Eliott et ses proches portent sur eux plusieurs ballons contenant leurs souvenirs. Ils sont colorés, tantôt gais, tantôt tristes, et plus on grandit, plus on en a… Mais son Papi, lui, a quelques soucis avec ses ballons : ils s’envolent, un à un.

Une magnifique allégorie sur la maladie d’Alzheimer et autre dégénérescence sénile. Mais aussi sur la transmission de génération en génération.

  • Les riches heures de Jacominus Gainsborough – de Rébecca Dautremer – édition Sarbacane

Pour ne pas oublier que la vie est belle…

Jacominus Gainsborough est un lapin à la vie loin d’être ordinaire… Et ce sont tous ces souvenirs que nous découvrons avec bonheur.

Il n’existe pas de superlatif assez fort pour souligner la qualité de ce livre. Tant dans le dessin que dans l’écriture, ce bijou est un véritable chef-d’œuvre. Rebecca Dautremer nous régale avec des textes, qui invitent au rêve, d’une infinie sensibilité et des illustrations somptueuses aux innombrables détails.

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